Bien manger pour mieux vieillir

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L’Importance de la Nutrition dans le Vieillissement en Bonne Santé : Les bienfaits du régime méditerranéen

Avec le vieillissement de la population mondiale, prévu pour doubler d’ici 2050, les habitudes de vie et la nutrition deviennent des facteurs essentiels pour maintenir une bonne santé chez les personnes âgées. En adoptant un mode de vie sain et une alimentation équilibrée, il est possible de prévenir l’apparition de maladies liées à l’âge et d’améliorer la qualité de vie des seniors. Un régime particulièrement bénéfique est le régime méditerranéen, reconnu pour ses nombreux bienfaits sur la santé. Le Concept de Vieillissement en Bonne Santé L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit le vieillissement en bonne santé comme le processus de développement et de maintien des capacités fonctionnelles qui permettent le bien-être à un âge avancé. Cela inclut la capacité à satisfaire ses besoins de base, à apprendre et à prendre des décisions, à se déplacer librement, et à maintenir des relations sociales. L’adoption d’un mode de vie sain, y compris une alimentation équilibrée, joue un rôle clé dans ce processus. Les Bienfaits du Régime Méditerranéen Le régime méditerranéen, basé sur la consommation élevée de céréales non raffinées, de fruits, de légumes, de légumineuses et d’huile d’olive, ainsi que sur une consommation modérée de produits laitiers, est associé à plusieurs bienfaits pour la santé. Voici quelques-uns des avantages les plus notables : Points Clés du Régime Méditerranéen pour les Seniors Pour les seniors, adopter le régime méditerranéen peut être particulièrement bénéfique. Voici quelques points clés à intégrer dans leur alimentation : Conclusion Le vieillissement en bonne santé est un objectif atteignable grâce à une nutrition adéquate et à un mode de vie sain. Le régime méditerranéen, avec ses nombreux avantages prouvés, constitue une excellente base pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées, en prévenant les maladies chroniques et en favorisant une vie active et épanouie. En intégrant ces principes dans leur quotidien, les seniors peuvent non seulement vivre plus longtemps, mais aussi de manière plus saine et plus heureuse.

Agir pour la santé des proches-aidants

Télécharger en PDF (178 K0) L’objectif de cet article est d’informer les aidants, les patients seniors et les professionnels de santé sur les signes qui doivent alerter concernant le syndrome de l’aidant, afin de prévenir l’épuisement et les problèmes de santé qui en découlent, et promouvoir une meilleure prise en charge des aidants. QU’EST-CE QU’UN AIDANT ? Les aidants sont des personnes non professionnelles, bénévoles, qui accompagnent un malade, une personne en perte d’autonomie, dépendante ou en situation de handicap. De nombreuses définitions de l’aidant ont été proposées, telles que l’aidant familial, le proche aidant et le jeune aidant. Le terme « proche aidant » est le plus large, car il ne suppose pas de lien familial entre l’aidant et l’aidé. Selon une enquête récente de la direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES), plus de 9 millions de personnes ont déclaré offrir une aide régulière à un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie en 2021, soit 14,8 % de la population française. Les femmes sont majoritaires dans cette solidarité de proximité, fournissant une aide aux activités de la vie quotidienne ou un soutien moral, alors que les hommes déclarent plutôt apporter un soutien financier. Les aidants sont souvent prisonniers d’une situation pour laquelle ils n’ont jamais été préparés, à laquelle ils se résignent, souvent sans demander de soutien, ce qui est souvent le cas pour les aidants pivots, en raison de leur position intermédiaire entre ascendants et descendants et de leur rôle central au cœur de solidarités intergénérationnelles. De quoi souffrent les aidants ? Aider procure de nombreux bénéfices tels que l’amour, les valeurs de vie, les compétences, les expertises et la découverte de soi et de l’autre. Cependant, ces petites tâches d’aide peuvent devenir une charge lourde avec le temps et de nombreux aidants ne se considèrent pas comme tels, car ils voient leurs actions comme des gestes naturels d’amour envers leur proche. Ils peuvent alors négliger leurs propres difficultés, souffrir d’un épuisement physique et psychologique, d’une solitude, d’un isolement et/ou d’une non-reconnaissance de la famille et/ou de la société. Il est donc crucial d’aider les aidants à se reconnaître et à prendre conscience de leur rôle. Une enquête Ipsos menée auprès de 2 306 aidants en 2020 en France montre que : Il existe 11 millions d’aidants (dont 500 000 jeunes aidants de 18 à 24 ans), le plus souvent des femmes (60 %). Près d’un aidant sur deux fait le constat d’un impact négatif sur sa vie sociale ou familiale (45 %) et sur sa santé (53 %). Les difficultés à gérer le rôle d’aidants provoquent un état d’épuisement réel, de surmenage plus de six fois sur dix (62 %) et trois quarts des participants ressentent un besoin de répit pour souffler (74 %). Les aidants peuvent souffrir de stress chronique (anxiété, surmenage, voire dépression), de découragement (sentiment d’impuissance, de culpabilité, de colère, d’isolement, de solitude), de troubles du sommeil, de fatigue physique, de problèmes de dos, de palpitations, de variations de poids, de troubles digestifs, de signes cutanés, etc. Agir pour la santé des proches-aidants : le « Réflexe Aidants » La Haute Autorité de santé (HAS) a mis en avant, dans une fiche-repère, les signes qui doivent alerter pour détecter le syndrome de l’aidant. La stratégie « Agir pour la santé des proches-aidants » et les recommandations de la HAS soulignent l’importance d’instaurer un « réflexe aidants » chez les professionnels de santé.  Le « Réflexe Aidants » est une approche qui vise à reconnaître et soutenir les personnes qui s’occupent d’un proche malade ou en situation de besoin. Cela implique d’aider les aidants dès le début de leur rôle et de leur offrir différentes formes de soutien : une écoute attentive un soutien téléphonique / un soutien psychologique spécifique la possibilité d’exprimer leurs préoccupations et leurs défis une consultation médicale dédiée pour les aidants vulnérables. bénéficier d’un congé de proche aidant Bénéficier des services d’aide à domicile pour leur offrir du répit, des structures d’accueil temporaire, des vacances spéciales pour les familles d’aidants de rencontres entre aidants des loisirs adaptés. Conclusion Les enquêtes réalisées révèlent la vulnérabilité des aidants, qui doivent être attentifs à leur propre santé et bien-être. Il est essentiel que les professionnels de santé soient vigilants et identifient les aidants en difficulté, vulnérables ou épuisés, afin de prendre soin d’eux. Le « Réflexe Aidants » vise à reconnaître les aidants, à les soutenir dès le début, à les informer, à les orienter vers des ressources spécifiques et à veiller à leur bien-être. Cela contribue à leur offrir le soutien nécessaire dans leur rôle d’aidant et à assurer leur propre santé et équilibre. En 2023, une nouvelle stratégie nationale devrait être mise en place pour renforcer les ressources destinées à offrir aux aidants des moments de repos et de récupération. Source:  https://www.vidal.fr/actualites/30155-le-syndrome-de-l-aidant-les-signes-qui-doivent-alerter.html?cid=eml_002363 Image : https://fr.freepik.com/vecteurs-libre/infirmiere-dessinee-main-au-patient_4371725.htm#query=syndrome%20de%20l%20aidant&position=18&from_view=search&track=ais#position=18&query=syndrome%20de%20l%20aidant

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Diagnostic de la dénutrition de l’adulte : nouvelles recommandations de bonnes pratiques

Diagnostic de la dénutrition de l’adulte : nouvelles recommandations de bonnes pratiques : télécharger en pdf (388 K0)   La Haute Autorité de Santé a publié en novembre 2021 les nouvelles recommandations de bonnes pratiques pour le diagnostic de la dénutrition de l’adulte (et de l’enfant). Ce diagnostic comprend 2 étapes : une première visant à rechercher la présence d’une dénutrition et, si présence il y a, une deuxième étape pour déterminer la gravité de la dénutrition.   Voici les principales évolutions par rapport aux précédentes recommandations : Pas de critère biologique dans la première étape : l’albuminémie ne doit être utilisée que pour déterminer la gravité de la dénutrition La présence d’un critère phénotypique et d’un critère étiologique (voir ci-dessous) est nécessaire Parmi les critères phénotypiques figure la sarcopénie Diagnostic de la dénutrition chez l’adulte de moins de 70 ans : Première étape : rechercher la présence d’une dénutrition : le patient doit présenter au moins un critère phénotypique ET au moins un critère étiologique parmi les critères suivants : Critères phénotypiques : Perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10% en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie OU IMC < 18,5 kg/m2 OU réduction quantifiée de la masse musculaire et/ou de la fonction musculaire (ce sont des critères de diagnostic d’une sarcopénie) Force de préhension (évaluée par un dynamomètre) < 16 kg (femmes) ou < 27 kg (hommes) OU vitesse de marche sur 4 mètres inférieure à 0,8 m/s OU indice de surface musculaire en L3 évalué par IRM ou scanner < 38,5 cm2/m2 (femmes) ou < 52,4 cm 2/m2 (hommes) OU indice de masse musculaire évalué par impédancemétrie < 5,7 kg/m2 (femmes) ou< 7 kg/m2(hommes) OU indice de masse non grasse évalué par impédancemétrie < 15 kg/m2 (femmes) ou < 17 kg/m2 (hommes) OU masse musculaire appendiculaire évaluée par DEXA < 5,67 kg/m2 (femmes) ou < 7,23 kg/m2 (hommes) Et au moins un de ces critères étiologiques : Réduction de la prise alimentaire ≥ 50 % pendant plus d’1 semaine, ou toute réduction des apports pendant plus de 2 semaines, par rapport à la consommation alimentaire habituelle quantifiée ou aux besoins protéino-énergétiques estimés OU absorption réduite (maldigestion/malabsorption) OU Situation d’agression (hypercatabolisme protéique avec ou sans syndrome inflammatoire) : pathologie aiguë ou pathologie chronique évolutive ou pathologie maligne évolutive. Deuxième étape : déterminer la gravité de la dénutrition. La dénutrition sera considérée comme sévère si : IMC < 17 kg/m2 OU perte de poids ≥ 10 % en 1 mois ou ≥ 15 % en 6 mois ou ≥ 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie OU albuminémie ≤ 30 g/L La dénutrition sera considérée comme modérée si : 17 < IMC < 18,5 kg/m2 OU perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10 % en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie OU 30 < albuminémie < 35 g/L Diagnostic de la dénutrition chez l’adulte de 70 ans et plus (en vert ce qui diffère de l’adulte plus jeune) : Première étape : rechercher la présence d’une dénutrition : le patient doit présenter au moins un critère phénotypique ET au moins un critère étiologique parmi les critères suivants : Critères phénotypiques : Perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10% en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie OU IMC < 22 kg/m2 OU sarcopénie confirmée par une réduction quantifiée de la force et de la masse musculaires :</ Réduction de la force musculaire : 5 levers de chaise en plus de 15 secondes OU force de préhension (évaluée par un dynamomètre) < 16 kg (femmes) ou < 27 kg (hommes) ET réduction de la masse musculaire masse musculaire appendiculaire évaluée par impédancemétrie ou DEXA < 15 kg (femmes) ou < 20 kg (hommes) OU indice de masse musculaire appendiculaire évaluée par impédancemétrie ou DEXA < 5,5 kg/m2 (femmes) ou < 7 kg/m2 (hommes) OU tour (= circonférence) du mollet < 31 cm Et au moins un de ces critères étiologiques : Réduction de la prise alimentaire ≥ 50 % pendant plus d’1 semaine, ou toute réduction des apports pendant plus de 2 semaines, par rapport à la consommation alimentaire habituelle quantifiée ou aux besoins protéino-énergétiques estimés. OU absorption réduite (maldigestion/malabsorption) OU Situation d’agression (hypercatabolisme protéique avec ou sans syndrome inflammatoire) : pathologie aiguë ou pathologie chronique évolutive ou pathologie maligne évolutive. Deuxième étape : déterminer la gravité de la dénutrition La dénutrition sera considérée comme sévère si : IMC < 20 kg/m2 OU perte de poids ≥ 10 % en 1 mois ou ≥ 15 % en 6 mois ou ≥ 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie OU albuminémie ≤ 30 g/L La dénutrition sera considérée comme modérée si : 20 ≤ IMC < 22 kg/m2 OU 5 % ≤ perte de poids < 10 % en 1 mois ou 10 % ≤ perte de poids < 15 % en 6 mois ou par rapport au poids habituel avant le début de la maladie OU albuminémie ≥ 30 g/L En cas d’absence de dénutrition, le patient est à réévaluer très régulièrement. En cas de dénutrition, la prise en charge nutritionnelle sera à adapter selon le degré de sévérité de la dénutrition. Pour la prise en charge de la sarcopénie, nous vous invitons à consulter le lien suivant : https://www.toutsurlasarcopenie.fr/vivre-sarcopenie/ Source:  HAS : Fiches de diagnostic de la dénutrition HAS et FFN : recommandations et bonnes pratiques pour le diagnostic de la dénutrition de l’enfant et de l’adulte HAS et FFN : recommandations et bonnes pratiques pour le diagnostic de la dénutrition de l’adulte de 70 ans et plus Image: https://gnius.esante.gouv.fr/fr/acteurs/fiches-acteur/haute-autorite-de-sante-has  

Alimentation et activité physique - pourquoi faut-il allier les deux ?

Alimentation et activité physique : pourquoi faut-il allier les deux ?

Alimentation et activité physique – pourquoi faut-il allier les deux ?: télécharger en pdf (388 K0) Avec le vieillissement, le risque de développer un syndrome métabolique augmente. Ce syndrome est caractérisé par la présence d’au moins 3 de ces critères : accumulation de graisses abdominales, excès de « mauvaises graisses » dans le sang, pression artérielle élevée, résistance à l’insuline (pouvant conduire au diabète de type 2), inflammation et prédisposition à la formation de caillots sanguins. Le syndrome métabolique augmente le risque de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et de diabète de type 2. Il est bien connu qu’une alimentation saine et équilibrée réduit le risque de développer un syndrome métabolique. De la même manière, il est bien connu que la pratique régulière d’une activité physique adaptée réduit également le risque de développer un syndrome métabolique. Mais qu’en est-il de l’association d’une bonne alimentation et de la pratique régulière d’activités physiques ? C’est ce qu’a voulu mesurer une équipe américaine en réalisant une étude nommée « Framingham Heart Study ». Ainsi, en analysant les données de 2.379 adultes âgés de 18 ans et plus, ces chercheurs ont montré que le syndrome métabolique ainsi que les maladies cardiovasculaires sont réduits de 65% avec l’association d’une activité physique régulière (au moins 150 minutes d’activité physique modérée ou 75 minutes d’activité physique vigoureuse par semaine) et d’une alimentation saine. Cette réduction n’est que de 51% pour ceux ne pratiquant qu’une activité physique régulière et de 33% pour ceux n’ayant qu’une alimentation saine et variée. L’association d’une alimentation saine et équilibrée et la pratique régulière d’une activité physique réduit considérablement les facteurs de risque de syndrome métabolique et de maladies cardiovasculaires. Source: https://www.santelog.com/actualites/exercice-et-alimentation-pourquoi-il-faut-sen-preoccuper-des-la-quarantaine-au-moins?utm_campaign=%5BPROD%5D+Sant%C3%A9+log+-+Newsletter+Flash+du+02%2F04%2F2021&utm_source=Site+-+NL+Hebdo+et+flash&utm_medium=email Image: <emhttps://www.freepng.fr/png-3y5vla/

Bien vieillir et préserver son capital santé en adoptant ces 5 habitudes

Bien vieillir et préserver son capital santé en adoptant ces 5 habitudes : télécharger en pdf (388 K0) Afin de conserver au mieux sa santé et le bon fonctionnement de son organisme, avoir une bonne hygiène de vie est primordial. L’alimentation et l’activité physique sont les principaux piliers pour bien vieillir. Voici quelques conseils : 1 : Avoir une activité physique régulière et adaptée Une activité physique régulière et adaptée aide à bien vieillir. Stimulant le cerveau, la coordination et favorisant l’équilibre, une activité physique permet de lutter contre les maladies de la mémoire et cardiovasculaire. De plus, elle réduit les douleurs articulaires et musculaires. Pour vous aider, vous pouvez vous référer aux recommandations de l’ANSES. 2 : Bien vieillir, c’est aussi manger moins sucré et moins salé Manger trop sucré ou trop salé augmente les risques de diabète ou encore d’hypertension. Il est donc important de limiter la consommation de sucre et de sel, sans pour autant les éliminer totalement car il est important de conserver le plaisir de bien manger.. 3 : Arrêter le grignotage Manger suffisamment à chaque repas est essentiel pour bien vieillir. Cela permet d’éviter le grignotage, souvent composé d’aliments gras, sucrés ou salés. Et si une petite faim se fait ressentir à 16h, un goûter est une très bonne chose s’il est composé d’un fruit, d’un produit laitier ou encore d’une tartine légère. 4 : Manger varié et équilibré pour bien vieillir Des produits laitiers : Le PNNS (Programme National Nutrition Santé) recommande aux aînés de consommer au moins 2 produits laitiers par jour. Riches en protéines, calcium et prévenant les risques osseux, lait, yaourt et fromage ne sont pas à négliger, en variant les sources ! Des protéines animales et végétales : Les protéines animales sont essentielles pour le maintien d’une bonne santé musculaire. Œufs, poisson ou viande sont à intégrer aux différents repas, à raison d’une à deux portions par jour. Attention toutefois à limiter la consommation de viande rouge (pas plus de 500 g par semaine) et de charcuterie (pas plus de 150 g par semaine). Pauvres en matières grasses et riches en fibres, les légumineuses (protéines végétales), permettent une meilleure gestion du cholestérol et diminuent les risques de maladies cardiovasculaires. Lentilles, pois cassés, haricots rouges, etc sont à associer aux céréales et autres féculents. Féculents : Grâce à leur apport en sucre lent, les féculents permettent d’avoir de l’énergie tout au long de la journée. Pour cette raison, une portion de pates, riz, autres céréales, pommes de terre ou encore de pain est à consommer à chaque repas, en évitant les produits raffinés, c’est-à-dire en privilégiant les formes les plus complètes. Fruits et légumes : Riches en vitamines, fibres et potassium, les fruits et légumes favorisent la digestion, améliorent le taux de cholestérol et facilitent la circulation sanguine. Pour votre santé mangez 5 portions de fruits et légumes par jour. 5 : Bien s’hydrater ! Le corps est composé de 60% d’eau. Avec l’âge, il perd de l’eau. Afin de bien vieillir, il est donc nécessaire de bien s’hydrater, même quand on n’en ressent pas le besoin pour compenser l’eau éliminée par la transpiration ou les urines. Il est recommandé après 50 ans de boire au minimum 1,5L d’eau par jour. Infusion, thé ou eau plate sont de mise. Dernier conseil : pensez à faire des bilans réguliers avec votre médecin traitant qui vous orientera vers des spécialistes en cas de besoin. Source: https://www.seniortransition.fr/alimentation-personne-agee/ Image:https://cdn.technologynetworks.com/tn/images/thumbs/jpeg/640_360/developing-food-testing-techniques-to-combat-emerging-contaminants-350325.jpg?v=11309188

Emulsifiants alimentaires et inflammation intestinale

Emulsifiants alimentaires et inflammation intestinale : télécharger en pdf (388 K0) Dans le monde, 20 millions de personnes souffrent de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (les fameuses MICI), telles que la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique. Ces pathologies se caractérisent par une inflammation de la paroi intestinale et évoluent généralement en crises, entraînant d’importantes douleurs, des dysfonctionnements digestifs et altérant significativement la qualité de vie des patients. Inflammation intestinale : importance du microbiote Comme expliqué dans une actu précédente, le microbiote est l’ensemble des micro-organismes présents dans notre intestin. Lorsqu’il est stable, il joue efficacement son rôle de protection intestinale. Mais lorsqu’il est perturbé, il peut être à l’origine de maladies inflammatoires touchant le tube digestif (maladie de Crohn) ou les articulations (polyarthrite rhumatoïde) ou encore le système nerveux central (sclérose en plaque). Plusieurs facteurs en cause dans les MICI L’inflammation, le stress, l’alimentation et l’environnement sont des facteurs impactant fortement le microbiote. En cause : l’utilisation excessive d’antibiotiques, les particules fines, le dioxyde d’azote, les additifs alimentaires, un régime alimentaire inadapté… Des facteurs génétiques sont également impliqués. Une équipe de l’INSERM s’intéresse depuis plusieurs années à l’impact de l’alimentation sur le développement de ces pathologies inflammatoires. Plus précisément, leurs études expérimentales évaluent les effets des émulsifiants présents dans les aliments transformés : lécithine, polysorbates… Les émulsifiants sont à la fois solubles dans l’eau et dans l’huile, permettant d’obtenir des émulsions stables à texture onctueuse. Emulsifiants alimentaires et inflammation intestinale Les travaux de cette équipe de l’INSERM montrent que des souris présentant un microbiote d’une faible diversité mais stable sont protégées contre les effets délétères de certains émulsifiants. En revanche, lorsque une bactérie inoffensive dans des conditions normales – mais ayant un potentiel pathogène, telle que Escherichia Coli (associée à la maladie de Crohn) – est utilisée pour coloniser le microbiote de ces souris, les mêmes émulsifiants ont entrainé le développement d’une inflammation intestinale chronique et un dérèglement métabolique. Les chercheurs en ont conclu que le couple « bactéries potentiellement pathogènes/émulsifiant » était nécessaire pour induire l’inflammation intestinale chronique, alors que ces mêmes bactéries sans émulsifiants ou ces mêmes émulsifiants sans bactéries potentiellement pathogènes, étaient inoffensifs. Pour comprendre le fonctionnement de ce couple, les chercheurs ont réalisé des études de biologie moléculaire. Ils ont montré que les bactéries potentiellement pathogènes utilisées pour coloniser l’intestin des souris étaient au contact des émulsifiants, certains de leurs gènes étaient activés. Cette activation permettait d’augmenter la virulence de ces bactéries et leur propension à induire une inflammation intestinale chronique. Comment prévenir ? La première stratégie, assez évidente et à portée de tous, est de limiter sa consommation de produits ultra-transformés. Les chercheurs travaillent sur d’autres stratégies : lister l’ensemble des bactéries ayant le même comportement au contact d’additifs alimentaires lister les additifs alimentaires entrainant des modifications du comportement de bactéries identifier et stratifier les patients en fonction de leur microbiote et de leur risque d’inflammation mettre en place des recommandations nutritionnelles individuelles comme l’élimination de la consommation d’émulsifiants identifiés chez des personnes porteuses de microbiotes spécifiques encourager l’utilisation par l’industrie agroalimentaire des émulsifiants qui auront été montrés comme étant inoffensifs Source: COMMUNIQUÉ – SALLE DE PRESSE INSERM – Les émulsifiants alimentaires augmentent le pouvoir pathogène de certaines bactéries et le risque d’inflammation intestinale. Source image : https://pixabay.com/fr/photos/yoga-exercice-sport-fitness-1434787/

Fragilité et perte d’autonomie des personnes âgées : comment donner du plaisir dans l’assiette ?

Fragilité et perte d’autonomie : donner du plaisir dans l’assiette : télécharger en pdf (388 K0) Le Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse, soutenu par la fondation ADRIA, a édité un guide intitulé « Le plaisir dans l’assiette », destiné aux personnes âgées dans la fragilité, en perte d’autonomie, et (surtout) aux aidants. La mission de ce centre de recherche est de produire, transmettre, valoriser des connaissances et savoir-faire originaux et contribuer à l’amélioration du bien-être des populations, quels que soient l’âge et le contexte de repas ou d’accueil, en France et à l’international. Pour lutter contre la dénutrition, le Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse a conçu ce guide donnant des clés aux aidants pour comprendre les particularités alimentaires des personnes âgées et pour cuisiner des plats savoureux et adaptés aux personnes âgées en perte d’autonomie. Fragilité et perte d’autonomie : particularités alimentaires La première partie de ce guide définit ce qu’est la dénutrition et donne des conseils pour contrer et prévenir certains facteurs ayant un impact sur l’alimentation des seniors : Le déficit sensoriel, c’est-à-dire la diminution de la perception du salé et de l’amer, très variable d’un individu à l’autre et expliquant en partie pourquoi les seniors peuvent préférer le sucré. Il est donc conseillé de relever les plats (sel, poivre, herbes aromatiques, épices) et de prendre, dans la mesure du possible, les médicaments en fin de repas La perte d’appétit, pouvant avoir des causes physiologiques et psychologiques, peut être contrée en préparant le corps au repas (par un produit sucré ou une boisson chaude), en augmentant l’appétence des plats (tenir compte des goûts, impliquer le patient, stimuler…), en diminuant les quantités servies mais en proposant des collations, en enrichissant les plats pour donner plus de calories avec de petits volumes Les troubles bucco-dentaires : difficulté de mastication, trouble de la déglutition. Des conseils sont donnés pour éviter les fausses routes et pour adapter la texture des aliments Les troubles praxiques, c’est-à-dire des difficultés pour se servir des couverts, couper les aliments, les porter à la bouche, ouvrir les opercules… Le guide aborde aussi la fin de vie, expliquant que l’alimentation santé luttant contre la dénutrition cèdera sa place à une alimentation plaisir. Des astuces culinaires La deuxième partie de ce guide donne une liste de plats traditionnels facilement mixables ou pouvant être mangés main, des astuces pour gagner du temps dans la préparation des repas en textures normale, mixée ou manger main, et des conseils pour choisir des morceaux de viande tendre, les modes de cuisson des aliments et comment apporter du goût aux préparations. Des recettes adaptées à la fragilité et la perte d’autonomie Enfin, la troisième partie de ce guide propose des recettes du quotidien et des recettes festives pour les personnes âgées ayant : uniquement un déficit sensoriel : plats enrichis en saveurs des troubles bucco-dentaires : plats mixés des troubles praxiques : plats pouvant être mangés main Source: Le Plaisir dans l’assiette. Personnes âgées en perte d’autonomie. Guide du Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse, diffusion selon autorisation. Source image : Couverture du guide « Le plaisir dans l’assiette » du Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse, selon autorisation.

Mieux manger pour prévenir les maladies chroniques et infectieuses

Mieux manger pour prévenir les maladies : télécharger en pdf (388 K0) L’article « Mieux manger pour prévenir les maladies chroniques et infectieuses » a été rédigé par 3 chercheurs de l’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement) : Michel Duru, Anthony Fardet et Edmond Rock. Anthony Fardet s’intéresse tout particulièrement à l’impact des aliments ultra-transformés sur notre santé. Il a développé une application, SIGA, qui classifie les aliments du commerce en fonction de leur degré de transformation (en scannant leur code barre). Mieux manger, c’est prévenir de nombreuses pathologies La “malbouffe” est un facteur de risque d’obésité, de diabète, de maladies cardiovasculaires… Or, ces maladies chroniques non transmissibles augmentent aussi le risque de maladies infectieuses, telles qu’une grippe ou une forme sévère de COVID-19, voire des surinfections bactériennes. Par exemple, en Italie, fin mars 2020, il a été analysé que sur 355 patients décédés de la COVID-19, âgés en moyenne de 80 ans, 25 % présentaient une maladie chronique (diabète, maladie cardiovasculaire, cancer, obésité…), 26 % en avaient 2 et 49 % en avaient au moins 3. Un constat similaire a été observé en Chine, en France et aux USA où l’obésité était le facteur de risque le plus important chez les moins de 50 ans gravement atteints de la COVID-19 et l’hypertension et les maladies cardiovasculaires étaient les facteurs de risque les plus importants chez les plus de 65 ans. Mieux manger permet donc de prévenir les maladies chroniques et en conséquence, les maladies infectieuses. En effet, bien manger permet de cultiver un microbiote sain. Préserver son microbiote Le microbiote est l’ensemble des micro-organismes présents dans notre intestin. Lorsqu’il est riche et stable, il joue efficacement son rôle barrière contre les agents pathogènes. Mais lorsqu’il est perturbé, il peut être à l’origine d’obésité, de diabète, d’asthme, de cancers, de maladies inflammatoires touchant le tube digestif (maladie de Crohn) ou les articulations (polyarthrite rhumatoïde) ou encore le système nerveux central (sclérose en plaque). L’inflammation, le stress, l’alimentation et l’environnement sont des facteurs impactant fortement le microbiote. En cause : l’utilisation excessive d’antibiotiques, les particules fines, le dioxyde d’azote, les additifs alimentaires, un régime alimentaire inadapté. Moins gras, moins sucré, moins salé et moins ultra-transformé ! Un régime alimentaire plus riche en fibre, en oméga-3, en antioxydants, en probiotiques, et plus pauvre en acides gras saturés, en produits raffinés et ultra-transformés serait plus adapté. Rappelons qu’un aliment ultra-transformé est un aliment contenant au moins un ingrédient et/ou un additif dit « cosmétique » qui a été ajouté par l’industriel pour imiter, exacerber ou restaurer des propriétés sensorielles perdues ou très diminuées (texture, goût et couleur) du fait de l’industrialisation (production de masse) et/ou de l’utilisation de matières premières de piètre qualité. C’est une démarche de maquillage pour « cacher la misère » et utiliser moins de produits alimentaires « nobles ». Les barres chocolatées, bonbons, sodas, yaourts à boire, céréales du petit-déjeuner, snacks salés, sucrés, gras et de nombreux plats préparés industriels sont des aliments ultra-transformés. Mieux manger : le régime méditerranéen et la règle des 3V Ainsi, le régime méditerranéen, riche en poisson, en légumes et fruits est associé à moins d’inflammation, moins de maladies chroniques. La règle des 3V est aussi une bonne habitude à prendre : Végétal (85 % des calories apportées par des aliments d’origine végétale) Vrais aliments (c’est-à-dire 85 % des calories apportées par des aliments non ultratransformés) Varié, si possible bio, local et de saison. En conclusion, une alimentation de qualité pourrait réduire les comorbidités associées aux maladies infectieuses (comme la COVID-19 ou la grippe) tout en empêchant la progression des maladies chroniques, qui a été de 3% en France entre 2008 et 2015.   Source : M. Duru, E. Rock, A. Fardet (May, 2020). Mieux s’alimenter pour prévenir les maladies chroniques et infectieuses. The Conversation Image : https://www.theorganickitchen.org/the-ultimate-mediterranean-appetizer-platter/

Conseils d’activité physique en cas de dénutrition post COVID – Fiche n°5 (sur 5) éditée par l’Agence Régionale de Santé (ARS).

Dénutrition post COVID – Fiche n°5 – télécharger en pdf (378 K0) Selon l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France (ARS), les patients COVID ou ayant été atteints de la COVID sont à haut risque de dénutrition. L’ARS vient d’éditer 5 fiches pour comprendre, dépister la dénutrition, mettre en place un suivi médical, mieux s’alimenter, bouger. L’objet du présent article est de présenter la fiche n°5 : Les conseils d’activité physique aux patients post COVID atteints de dénutrition, leur entourage et leurs soignants. Les patients post COVID atteints de dénutrition doivent pratiquer une activité physique quotidienne et adaptée. Les patients atteints ou qui ont été atteints de la COVID se plaignent souvent d’essoufflement, de manque de tonus, de fatigue. Ceci est lié au fait que la COVID entraine une fonte massive des muscles pouvant conduire à une sarcopénie, c’est-à-dire une perte de masse, de force et de fonction musculaire, à une fatigabilité accrue, à une perte de la mobilité (avec risque de chutes) et à la dénutrition. Pour en savoir plus sur la prise en charge nutritionnelle de la sarcopénie, cliquez ici. L’ARS recommande donc une réadaptation motrice avec un kiné et le maintien d’une activité physique quotidienne pour se remuscler et ainsi reprendre une autonomie pour les gestes de la vie de tous les jours. Dans sa cinquième fiche, l’ARS présente 4 séries d’exercices pour l’échauffement (de la tête, des bras, des épaules, du dos et des jambes), le renforcement musculaire des jambes, le renforcement musculaire des bras et des exercices d’équilibre. Source : Conseils diététiques aux patients post COVID atteints de dénutrition, leur entourage et leurs soignants Source image : https://pixabay.com/fr/photos/yoga-exercice-sport-fitness-1434787/

Conseils en cas de dénutrition post COVID – Fiche n°4 (sur 5) éditée par l’Agence Régionale de Santé (ARS)

Dénutrition post COVID – Fiche n°4 – télécharger en pdf (378 K0) Selon l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France (ARS), les patients COVID ou ayant été atteints de la COVID sont à haut risque de dénutrition. L’ARS vient d’éditer 5 fiches pour comprendre, dépister la dénutrition, mettre en place un suivi médical, mieux s’alimenter, bouger. L’objet du présent article est de présenter la fiche n°4 : Les conseils diététiques aux patients post COVID atteints de dénutrition, leur entourage et leurs soignants. Les patients post COVID atteints de dénutrition doivent consulter un diététicien. Les consultations avec un diététicien permettront une prise en charge adaptée, apprendront à enrichir l’alimentation, conseilleront dans le choix des aliments et leur texture, feront éventuellement le lien avec un orthophoniste en cas de difficulté à avaler et guideront dans le choix de compléments nutritionnels oraux adaptés. Cette fiche n°4 explique donc l’intérêt de voir un diététicien et éventuellement un orthophoniste et donne également des idées de recettes enrichies. Pour rappel, la COVID augmente les besoins en énergie et protéines de l’organisme et est associée à des difficultés à s’alimenter, à respirer, à des pertes de l’odorat, du goût, à la toux, à du stress, des diarrhées, des nausées, des vomissements… Donc les besoins de l’organisme augmentent mais les patients ont plutôt tendance à moins manger et ont plus de pertes. En conséquence, les muscles vont fondre massivement et ceci va conduire à une sarcopénie, c’est-à-dire une perte de masse, de force et de fonction musculaire, à une fatigabilité accrue, à une perte de la mobilité (avec risque de chutes) et à la dénutrition. Pour en savoir plus sur la prise en charge nutritionnelle de la sarcopénie, cliquez ici. Notre prochaine actu vous présentera la fiche n°5 Source : Conseils diététiques aux patients post COVID atteints de dénutrition, leur entourage et leurs soignants Source image : https://pixabay.com/fr/photos/cuisine-m%C3%A9diterran%C3%A9enne-manger-2378758/

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