Bien manger pour mieux vieillir

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L’ALIMENTATION BIOLOGIQUE – Bio Nutrinet

télécharger en pdf (297 K0) L’alimentation ne consiste pas uniquement au simple fait de se nourrir, mais dépend souvent de valeurs, dont découle un régime alimentaire plus ou moins strict. L’alimentation biologique : qu’est ce que c’est ? Elle inclut tout aliment produit selon les critères d’une agriculture biologique, c’est-à-dire une méthode de production agricole qui exclut le recours aux produits chimiques. De cette façon, elle limite la pollution de l’air, de l’eau et des sols et contribue à la lutte contre le réchauffement climatique. L’objectif premier de cette agriculture est de protéger la nature. Cependant, indépendamment de la volonté de chacun, il n’est pas toujours facile de consommer bio : seulement 6 % de la surface agricole française est biologique. Ce qui explique le coût important des produits biologiques. En 2009, un ensemble d’études (Nutrinet-Santé) permettant d’analyser et apprécier les habitudes alimentaires ont été mises en place. Parmi celles-ci, BioNutrinet se focalise sur l’alimentation biologique en effectuant différentes études aussi bien quantitatives (suivi des achats en fonction du ménage …) que qualitatives (questionnaires consommateurs). Selon les études BioNutrinet, il existe différentes catégories de « mangeurs bio » : Les « petits mangeurs bio » mangent peu mais couvrent mieux leurs besoins nutritionnels que les « petits mangeurs NON bio », font leurs courses principalement en supermarché, ce sont souvent des jeunes femmes citadines, elles ont pour habitude de trier leurs déchets et 50 % de leurs consommations alimentaires sont issues de l’agriculture biologique Les « mangeurs bio écolo », font leurs courses en magasins bio ou circuit court, ont un comportement écologique, ils sont généralement plus ruraux et éduqués que les autres. Par rapport aux autres « mangeurs bio », ce sont ceux qui ont le moins souvent des apports insuffisants en vitamines et minéraux. Ils ont tendance à favoriser les produits végétaux à ceux animaliers : 14 % d’entre eux sont végétariens ou vegans et 78 % de leur consommation alimentaire est issue de l’agriculture biologique Les « mangeurs bio épicuriens », souvent des hommes assez âgés aux revenus élevés, ils font leurs courses principalement en supermarchés mais vont aussi dans les épiceries er chez les artisans. Ils mangent modérément bio, 25 % de leur consommation alimentaire est issue de l’agriculture biologique, boivent plus d’alcool que les autres « mangeurs bio » et ont des apports plus souvent insuffisants en vitamines et minéraux. Cette étude montre qu’il existe différents « mangeurs bio », le mangeur bio écolo n’étant pas plus riche ni plus urbain que les autres, mais mangeant mieux sur le plan nutritionnel. ______________________________________________________________________________________ Source: https://www.etude-nutrinet-sante.fr/link/zone/24

Noix et graines protègent contre les AVC, les maladies cardiovasculaires et les cancers

télécharger en pdf (586 K0)   Avec 25,5 millions de décès en 2013, les maladies cardiovasvulaires et les cancers restent les deux principales cause de mortalité dans le monde. Plusieurs études ont montré qu’une importante consommation de fruits à coque et graines oléagineuses peut réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Rappelons que les fruits à coque et graines oléagineuses incluent les noix, les amandes, les noisettes, les noix de cajou, les pistaches, les noix de pécan, les noix du Brésil et les cacahuètes.   Ils sont source de bonnes graisses, de fibres, de magnésium, de vitamine E et d’antioxidants. Cependant, ces aliments protègent-ils d’autres maladies et quelle quantité doit être consommée pour bénéficier d’un effet protecteur ?   Pour répondre à ces questions, une méta-analyse publiée dans BMC Medicine a étudié 20 différentes cohortes et 29 études scientifiques différentes sur la consommation d’oléagineux et les risques de maladies coronarienne, d’accident vasculaire cérébral, de cancer ainsi que la mortalité toutes causes confondues. Il a été recherché un effet dose ainsi que la différence entre une forte et une faible consommation d’oléagineux.   Les résultats montrent un effet protecteur maximal sur les maladies coronariennes pour une consommation de 15 à 20 g d’oléagineux par jour. Une consommation journalière a également montré un effet protecteur contre les AVC, les maladies cardiovasculaires et les cancers, sans pour autant avoir d’effet dose. Attention néanmoins au beurre de cacahuète qui a montré un effet non pas protecteur, mais à l’inverse augmentant les risques de maladies cardiovasculaires. En effet ce produit étant également très sucré, les bienfaits de la cacahuète seule sont contrebalancés.   L’étude a également montré des possibles effets préventifs sur le diabète, les maladies respiratoires et les maladies infectieuses. Des études supplémentaires seraient nécessaires pour confirmer ces effets protecteurs. Conclusion : Dans cette étude, les chercheurs attribuent 4,4 millions de morts prématurées, associées à une faible consommation de fruits oléagineux. Dès lors, une consommation de 15 à 20g par jour, 5-6 fois par semaine aurait un effet protecteur et bénéfique pour la santé. ____________________________________________________________________________________________________________ Source : http://www.citrage.com/nutritiondesseniors/wp-content/uploads/2017/noix%20et%20avc%20source.pdf ; BMC MEDICINE Image : « pecans-1214703_640 ». Mise à disposition selon les termes de la licence Pixabay.

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