Bien manger pour mieux vieillir

Quelles sont les habitudes alimentaires des français ?

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  L’ANSES (Agence nationale de sécurité́ sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a publié le 22 juin dernier un avis relatif à la troisième étude individuelle nationale des consommations alimentaires (INCA 3).
Deux études ont été précédemment réalisées en 1998 -1999 et 2006-2007. Elles sont mises en œuvre de manière régulière dans le but d’établir des bases de données sur les habitudes de consommation des français, sur leurs pratiques d’achats ou encore sur la préparation et la conservation des aliments.
Au total, entre 2014 et 2015, l’étude INCA 3 a recueilli les habitudes alimentaires de
5855 individus (2 698 enfants âgés de 0 à 17 ans et 3 157 adultes âgés de 18 à 79 ans).

Les résultats montrent que :

  • En moyenne, les enfants jusqu’à 10 ans consomment 1,6 kg d’aliments et de boissons par jour, les adolescents 2,2 kg et les adultes 2,9 kg. Les boissons représentent plus de la moitié de la ration journalière et l’eau constitue (seulement) la moitié de ces boissons.

  • Les hommes mangent plus que les femmes : leur apport énergétique est supérieur de 38 % à celui des femmes. Par ailleurs, les hommes favorisent les produits céréaliers, les fromages, les viandes et la charcuterie alors que les femmes privilégient les yaourts, les fromages blancs, les compotes, la volaille, les soupes et les boissons chaudes.

  • L’assiette des français contient une trop grande part d’aliments transformés, trop de sel : en moyenne 9 g/j chez les hommes et 7 g/j chez les femmes alors que les objectifs du Programme national nutrition santé sont respectivement de 8 g/j et 6,5 g/j. Les français, au contraire, ne consomment pas assez de fibres : 20 g/j en moyenne chez les adultes alors que les recommandations sont de 30 g.

  • Les comportements alimentaires varient en fonction de l’âge, du sexe, du niveau d’étude ou encore de la région.
  • Certaines pratiques des français sont plus à risques qu’auparavant notamment par la consommation croissante de denrées animales crues, des températures plus élevées dans les réfrigérateurs et des dépassements plus fréquents des dates limites de consommation.

  Ces données sont indispensables aux travaux qui seront menés par l’Anses aussi bien pour évaluer les risques liés à l’alimentation que pour proposer des recommandations en adéquation avec les habitudes alimentaire et les pratiques des français.
Cette étude nous permet également de mieux appréhender nos habitudes alimentaires et ainsi de l’adapter en essayant au maximum de se rapprocher des recommandations du PNNS (lien).

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Source : https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2014SA0234Ra.pdf
Source image : « hamburger-1414423_640 », mise à disposition selon les termes de la licence Pixabay.

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