Bien manger pour mieux vieillir

Les produits allégés

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  Apparus dans les années 60 avec le lait écrémé, les produits allégés sont désormais consommés de manière régulière par 30 % de la population française (selon une étude France Info).
Présents dans la plupart des gammes de produits (des boissons aux biscuits ou encore des plats cuisinés aux glaces), savez-vous de quoi sont composés les produits allégés ?

Les produits comportant la mention « allégés » doivent respecter des critères précis :

– présenter une réduction d’un composant du produit sur une production antérieure à ce produit (généralement de nutriment : graisse, sucre)
– mentionner en quoi le produit est allégé et par rapport à quel produit de référence, sur l’emballage.

On compte en fait 3 catégories de produits ayant pour objectif de réduire l’apport énergétique :

  • ceux dont on a diminué ou supprimé les matières grasses,

Par exemple :
    o Un produit “allégé en matières grasses” doit contenir 30 % de lipides en moins par rapport à un produit de référence.
    o Un produit “faible teneur en matières grasses” ne contiendra que 3 g/100 g de lipides s’il est solide, et 1,5 g/100 ml s’il est liquide.
    o Un produit “exempt de matières grasses“, ne contiendra que 0,5 g/100 g qu’il soit solide ou liquide (autrement dit, même le 0 % contient jusqu’à 0,5g/100g par produit de matières grasses)

  • ceux dont on a remplacé le sucre par des édulcorants ou d’autres substances,

Par exemple :
    o Un produit “allégé en sucres” doit contenir 30 % de sucres en moins par rapport à un produit de référence.
    o Un produit “exempt de sucres” peut contenir 0,5 g de sucres/100 g ou 100 ml (là aussi, le “sans sucre” en contient quand même en faible quantité)

  • ceux dont on a diminué ou enlevé l’alcool.

  Cependant, certains produits sont allégés mais comportent d’autres substances permettant de compenser les nutriments. Par exemple, dans de nombreux produits dits « sans sucre », le glucose est en fait couramment remplacé par de l’aspartame, de l’acésulfame K, du sucralose… Ce sont des édulcorants intenses, c’est-à-dire des additifs alimentaires utilisés pour donner une saveur sucrée aux aliments. Il est recommandé de réduire les apports en sucres par la réduction globale du goût sucré de l’alimentation. Les données scientifiques sur les effets des édulcorants intenses à long terme sont encore trop divergentes. En effet, nous n’avons à ce jour pas assez de recul pour juger si ces substances sont bonnes ou mauvaises pour la santé.

  Comme tous les additifs alimentaires, les édulcorants font l’objet d’une procédure d’autorisation harmonisée à l’échelle européenne. Avant d’être autorisés ou non par la Commission européenne, les additifs sont soumis à une évaluation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Sur cette base, la Commission établit une liste positive d’additifs autorisés indiquant les aliments dans lesquels ils peuvent être ajoutés et les doses maximales autorisées. Seuls les additifs présents sur cette liste peuvent être ajoutés dans les denrées alimentaires.

  Il est tout de même important de bien consulter et savoir interpréter l’étiquetage nutritionnel pour faire la part des aliments bons pour la santé, allégés ou non, et ceux qui se revendiquent light mais présentent des risques potentiels.

Source : https://www.anses.fr/fr/content/les-%C3%A9dulcorants-intenses et RÈGLEMENT (CE) N 1924/2006 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 20 décembre 2006 concernant les allégations nutritionnelles et de santé
Image : « tape-403591_640 », mise à disposition selon les termes de la licence Pixabay.

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