Bien manger pour mieux vieillir

Actualité

Prise en charge de la dénutrition post COVID – Fiche n°3 (sur 5) éditée par l’Agence Régionale de Santé (ARS).

Dénutrition post COVID – Fiche n°3 – télécharger en pdf (378 K0) Selon l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France (ARS), les patients COVID ou ayant été atteints de la COVID sont à haut risque de dénutrition. L’ARS vient d’éditer 5 fiches pour comprendre, dépister la dénutrition, mettre en place un suivi médical, mieux s’alimenter, bouger. L’objet du présent article est de présenter la fiche n°3 : le suivi médical selon différents degrés de dénutrition post COVID. Dénutrition post COVID : le suivi médical doit être adapté en fonction du degré de dénutrition. Le suivi médical doit être adapté en fonction du degré de dénutrition : pour cela, l’ARS se réfère à une fiche sur l’évaluation nutritionnelle minimale et idéale des patients Covid 19, fiche conçue par la Société Francophone de Nutrition Clinique et Métabolisme (SFNCM) : – En cas d’absence de dénutrition initiale, le suivi d’un minimum d’un mois sera assuré par le médecin traitant. Ce dernier devra réaliser un dépistage de la dénutrition tous les 10 jours et prescrire si besoin des séances de kiné respiratoire, d’activité physique quotidienne et conseiller le cas échéant de voir un psychologue et/ou un dentiste – En présence d’une dénutrition modérée, le suivi d’un minimum d’un mois est pluridisciplinaire : médecin traitant, diététicien, kiné, activité physique adaptée (à continuer après la période de suivi), pharmacien pour le choix des compléments nutritionnels oraux (2 par jour) et le suivi de leur consommation et, le cas échéant, psychologue, orthophoniste, infirmier, dentiste. Une réévaluation du statut nutritionnel se fera en fin de suivi. – En présence d’une dénutrition sévère, le suivi sera également pluridisciplinaire et durera plusieurs mois, jusqu’à un an. Une réévaluation du statut nutritionnel se fera régulièrement pour adapter les prescriptions. Le cas échéant, le patient sera réorienté vers une hospitalisation à domicile, une hospitalisation de jour ou une hospitalisation en soin de suite et réadaptation. Si le patient est âgé de plus de 70 ans, une évaluation gériatrique est également prévue en début de suivi. Notre prochaine actu vous présentera la fiche n°4. Source : Suivi médical des patients COVID atteints de dénutrition Source image : https://pixabay.com/fr/photos/manger-salade-concombres-2834549/

Dénutrition post COVID – Fiche n°2 (sur 5) éditée par l’Agence Régionale de Santé (ARS) : dépistage, suivi, récupération.

Dénutrition post COVID – Fiche n°2 – télécharger en pdf (378 K0) Selon l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France (ARS), les patients COVID ou ayant été atteints de la COVID sont à haut risque de dénutrition. L’ARS vient d’éditer 5 fiches (voir actualité précédente) pour comprendre, dépister la dénutrition, mettre en place un suivi médical, mieux s’alimenter, bouger. L’objet du présent article est de présenter la fiche n°2 : du dépistage de la dénutrition à la récupération. Dénutrition post COVID : du dépistage à la récupération. L’ARS indique que toute perte de poids, d’appétit ou difficulté à la marche ou à se relever doit inciter à en parler à son médecin car cela pourrait être les premiers signes d’une fonte musculaire et d’une dénutrition. Un suivi pluridisciplinaire d’un minimum d’un mois doit alors être mis en place incluant à minima son médecin traitant, un diététicien et un kiné. Certains cas auront aussi besoin d’un suivi psychologique, orthophonique et dentaire. Les réseaux de santé régionaux peuvent aider à trouver les professionnels qui accompagnent les patients dans un tel suivi. Selon l’ARS, les objectifs de cette prise en charge pluridisciplinaire sont de : – Ne plus perdre de poids – Reprendre du poids – Retrouver l’appétit et arriver à manger comme avant la COVID – Retrouver le goût des aliments – Etre moins fatigué, mois essoufflé, remarcher plus facilement et refaire les gestes de la vie quotidienne, remonter les escaliers, récupérer de l’énergie Notre prochaine actu vous présentera la fiche n°3. Source : Fiche 2 : Du dépistage de la dénutrition post COVID à la récupération Source image : https://pixabay.com/fr/photos/marche-entretoise-le-chemin-d-acc%C3%A8s-5357721/

Dénutrition post COVID : Fiche n°1 (sur 5) éditée par l’Agence Régionale de Santé (ARS)

Dénutrition post COVID – Fiche n°1 – télécharger en pdf (378 K0) • La dénutrition est une vraie maladie, fragilisant l’organisme, le rendant moins capable de se défendre contre les maladies Selon l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France (ARS), les patients COVID ou ayant été atteints de la COVID sont à haut risque de dénutrition. L’ARS vient d’éditer 5 fiches pour : – comprendre ce que sont la COVID et la dénutrition (Fiche n°1 objet de la présente actualité) – dépister la dénutrition, suivre le patient et lui fixer des objectifs de récupération (Fiche n°2 qui fera l’objet d’une prochaine actualité) – mettre en place un suivi médical en fonction du degré de la dénutrition (Fiche n°3 qui fera l’objet d’une prochaine actualité) – mieux s’alimenter et se faire suivre par un diététicien (Fiche n°4 qui fera l’objet d’une prochaine actualité) – pratiquer une activité physique quotidienne et adaptée (Fiche n°5 qui fera l’objet d’une prochaine actualité) •Dénutrition post COVID : en parler pour aller mieux. L’ARS rappelle que la COVID augmente les besoins en énergie et protéines de l’organisme et est associée à des difficultés à s’alimenter, à respirer, à des pertes de l’odorat, du goût, à la toux, à du stress, des diarrhées, des nausées, des vomissements… Donc les besoins de l’organisme augmentent mais les patients ont plutôt tendance à moins manger et ont plus de pertes. En conséquence, les muscles vont fondre massivement et ceci va conduire à une sarcopénie, c’est-à-dire une perte de masse, de force et de fonction musculaire, à une fatigabilité accrue, à une perte de la mobilité (avec risque de chutes) et à la dénutrition. L’ARS précise aussi que les patients touchés (ou qui ont été touchés) par les formes graves de COVID sont (étaient) déjà à risque de dénutrition puisque ce sont des patients de plus de 65 ans pouvant présenter des maladies cardiaques, pulmonaires, rénales, un diabète, une obésité, un cancer, un déficit immunitaire… L’ARS insiste donc sur le fait que la dénutrition est une vraie maladie, malheureusement trop souvent « peu reconnue » et qu’elle aggrave les maladies chroniques existantes, elle augmente la durée d’hospitalisation et le risque de décès. Dans sa fiche n°1, l’ARS renvoie vers : – un article du Monde du 30 mai 2020 traitant des troubles persistants chez les patients qui ont été atteints de la COVID – un article de la Revue du Praticien décrivant comment suivre ces patients – des documents de l’HAS : recommandations et outils pour diagnostiquer la dénutrition. Le principal message de cette fiche est adressé aux patients atteints ou ayant été atteints de la COVID : il est important, pour aller mieux, de parler à son médecin, ses soignants, voire à un psychologue de l’évolution de sa santé physique et psychologique. Notre prochaine actu vous présentera la fiche n°2 Source : Fiche alerte Prévention Dénutrition post COVID Source : Fiche 1 COVID : encore méconnu ; Dénutrition : peu reconnue. Parlez-en pour aller mieux Source image : https://pixabay.com/fr/illustrations/gear-engrenages-graphique-472001/

Baromètre de consommation et de perception des aliments biologiques en France.

Baromètre de consommation des aliments biologiques : télécharger en pdf (350 K0) 2 000 Français âgés de 18 ans et plus, échantillon représentatif de la population française, ont été interrogés sur leur consommation et leur perception des aliments biologiques par une étude quantitative en ligne (via le panel SPIRIT INSIGHT) entre le 15 et le 27 novembre 2019. Ils ont répondu à un questionnaire auto-administré d’une vingtaine de minutes comprenant : une première partie commune à tous les participants et une seconde posée uniquement aux consommateurs de produits biologiques (au moins une fois par mois). • Consommation des aliments biologiques en France 71 % des français consomment des aliments biologiques au moins une fois par mois, ceci est stable depuis deux ans, et 47 % sont des consommateurs réguliers (au moins une fois par semaine, vs 37 % en 2015). Les moins de 35 ans sont les plus sensibilisés, 72 à 78 % d’entre eux en consomment régulièrement, alors que les plus réfractaires sont les 50-64 ans (14 %) et les moins aisés (CSP- et inactifs, 11 %). Pour ceux qui en consomment tous les jours, le bio représente 25 à 50 % des volumes consommés pour 1/3 d’entre eux et 50 à 75 % pour un autre 1/3. 20 % sont des consommateurs exclusivement de bio. • Pour quelles raisons consomme-t-on des produits biologiques en France ? Les français consomment des aliments biologiques pour préserver leur santé (59 %, surtout les séniors et les femmes), pour le goût et la qualité des produits (51 %), pour préserver l’environnement (45 %), parce que l’offre bio dans leurs lieux d’achats habituels est accessible (34 %), pour le bien-être animal (34 %) et, surtout chez les 18-24 ans, pour des raisons éthiques et/ou sociales (juste rémunération des producteurs, pas d’exploitationdes travailleurs salariés, bonnes conditions de travail…, 31 %). • « Manger moins mais mieux » : changement de comportement alimentaire des français Plus de la moitié des Français (58 %) ont modifié leurs habitudes alimentaires au cours des trois dernières années, et surtout les consommateurs d’aliments biologiques (67 %, + 18 points en 3 ans), les femmes (63 %), les 25-34 ans (64 %), et les catégories socioprofessionnelles plus aisées (63 %). Pour plus de 50 %, ils ont ainsi limité les pertes et le gaspillage en achetant plus de produits frais et de produits de saison et en privilégiant les produits locaux et les circuits courts. Les français sont aussi de plus en plus sensibilisés au « fait maison », présentent un intérêt croissant quant à l’origine des aliments et des méthodes de production lors de la composition des repas, ils évoquent leur plaisir à prendre à nouveau le temps de cuisiner pour assurer une alimentation saine et variée à leur foyer. Ils sont aussi plus attentifs aux prix des produits, à leur origine, leur qualité et ils privilégient les circuits courts. On assiste à une prise de conscience globale de l’importance de « manger moins mais mieux » avec une progression du régime flexitarien (= consommer moins de viande rouge ou de poisson sans y renoncer totalement) qui séduit 11 % des français. • Ce sont surtout les jeunes qui s’engagent vers une consommation plus responsable Les 18-34 ans sont plus sensibles aux enjeux environnementaux et éthiques de leur consommation que leurs aînés. Les 18-24 ans jugent important d’éviter le gaspillage (61 %), de lutter contre le réchauffement climatique (28 %) et d’acheter des produits respectueux des principes du développement durable (23 %). Les 25-34 ans paraissent quant à eux accorder davantage d’importance à la diminution de l’utilisation de plastique et d’emballages (40 %) et au respect de la condition animale (35 %). Ainsi, par un mode de production respectueux de la planète, des hommes, des animaux et de tout l’écosystème, les jeunes générations ont pleinement intégré toute la philosophie de l’agriculture biologique. • Qu’en est-il des seniors ? Les seniors commencent, quant à eux, à revendiquer une démarche citoyenne dans leurs modes de consommation : ils sont particulièrement sensibles à la qualité des produits et privilégient des produits de saison (61 %), ainsi que des produits avec un minimum de pesticides (35 %). Ils consomment des produits locaux (51 %) et souhaitent assurer une meilleure rémunération des producteurs (31 %). Ils sont donc très attentifs aux enjeux économiques et sociétaux de l’agriculture biologique. • Perception des logos et points de vente 97 % des Français connaissent le logo AB, contre seulement 63 % pour le logo européen, « l’Euro feuille ». Pour une large majorité des Français (64 %), la perception des deux labels en termes de qualité est équivalente. Cependant, 1/3 des consommateurs de produits biologiques attribue une qualité supérieure aux aliments biologiques identifiés par le logo AB (notamment les hommes, les 35-49 ans et les CSP +). 56 % des Français pensent que le cahier des charges de l’agriculture biologique est devenu plus contraignant au cours des 5 dernières années et plus de 60 % estiment ne pas avoir assez d’informations sur la réglementation en agriculture biologique et le contrôle des produits. Les Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) restent le circuit d’achat le plus fréquemment cité par les consommateurs bio, tous produits confondus, mais il est en baisse, au profit des points de vente à taille plus humaine, plus proches du domicile et privilégiant une relation directe avec les producteurs. Ainsi, c’est d’abord chez les artisans (boulangers-pâtissiers, bouchers-charcutiers et primeurs) que les consommateurs attendent de trouver plus de produits bio, et les marchés, surtout les seniors. Les commerces de proximité et les achats en direct chez le producteur se maintiennent. Le drive et Internet sont plus utilisés par les plus jeunes. Source : Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France. Etude Spirit Insight pour l’Agence BIO. – Dossier de presse – Février 2020 Source image : https://pixabay.com/fr/photos/l%C3%A9gumes-v%C3%A9g%C3%A9talien-en-bonne-sant%C3%A9-1085065/

Bougez, même confiné ! L’adaptation des recommandations de l’ANSES relatives à l’activité physique

Bougez même confiné – télécharger en pdf (378 K0) Depuis le 17 mars 2020, nous vivons une situation sans précédent : le confinement pour lutter contre la propagation du virus SARS-COV-2 et ainsi limiter la contamination de COVID-19. Ce confinement est synonyme de sédentarité pour une trop grande proportion de la population. Or, la sédentarité augmente les risques de maladies cardiovasculaires, d’obésité, de diabète, de cancer, mais aussi de sarcopénie, de chute, de perte d’autonomie et de déclin cognitif chez les seniors. C’est pourquoi il est encore plus important en ces temps de confinement de prendre conscience que l’activité physique est un puissant allié de notre bonne santé. C’est dans ce contexte que l’ANSES, l’agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail, a adapté ses recommandations relatives à l’activité physique en situation de confinement. • Bougez pour ne pas fondre L’ANSES rappelle d’abord qu’un confinement sédentaire entrainera progressivement une perte de muscles et une fatigabilité musculaire. Ainsi, sur une période de 3 à 4 semaines, la perte de masse musculaire est linéaire et estimée à 0,4 % par jour. La perte de force musculaire, qui touche surtout les membres inférieurs, est estimée à 9 % et 23 % après respectivement 5 jours et 14 jours. Ceci aura un impact direct sur la mobilité et le maintien postural, surtout chez les personnes âgées. Ces troubles devraient a priori être réversibles, mais cette réversibilité sera plus longue et pas forcément totale chez les seniors. Dans une situation de confinement ou de réduction majeure de la mobilité, une activité musculaire adaptée doit être recommandée le plus tôt possible. • Bougez pour vous sentir mieux L’ANSES rappelle ensuite qu’avec la réduction importante des dépenses énergétique de notre organisme due à la sédentarisation lors du confinement, nous allons dans un premier temps stocker des graisses. En effet, notre corps a besoin d’un minimum de 6 semaines pour s’adapter à cette nouvelle situation et mettre les mécanismes en place permettant de réduire les apports alimentaires pour équilibrer la balance énergétique. Et pour ne rien arranger, il est aussi bien documenté que les situations de confinement sont associées à une augmentation du temps passé devant les écrans, et ceci est malheureusement souvent associé, surtout chez l’enfant et l’adolescent, à une augmentation du grignotage entraînant une augmentation de la consommation d’aliments et de boissons riches en énergie. De plus, le confinement a également un impact sur la santé mentale : une étude menée en Chine, sur 200 personnes durant l’épidémie de COVID-19, a mis en évidence une prévalence élevée de l’anxiété et du stress, avec un impact sur la qualité du sommeil, qui est elle-même fortement influencée par l’activité physique. Donc bouger permettra de mieux dormir. • Bougez différemment selon votre âge Pour les personnes de plus de 65 ans, l’ANSES a émis des recommandations en février 2016 et les a rappelées en 2019 dans une infographie que nous vous avions déjà commentée. En résumé, il est recommandé de faire des exercices cardio-respiratoires 15 minutes (intensité élevée) à 30 minutes (intensité modérée) par jour, des exercices de renforcement musculaire au moins 2 jours par semaine, des exercices d’équilibre moins 2 fois par semaine et des exercices d’assouplissement au moins 2 jours par semaine et pendant 10 minutes. Ces recommandations sont toujours valables en temps de confinement, en privilégient les exercices de renforcement musculaire, d’assouplissement et d’équilibre, et les 30 min d’activité physique habituellement conseillées doivent être fractionnées en périodes de 10 min, voire moins, réparties sur la journée. Pour les adultes de 18 à 65 ans, il est conseillé d’avoir une activité cardio-respiratoire d’au moins 30 min par jour, au moins 5 jours par semaine. Une activité d’assouplissement et de mobilité articulaire est préconisée 2 à 3 fois par semaine et une activité de renforcement musculaire 1 à 2 fois par semaine, avec 1 à 2 jours de récupération entre deux séances. Pour les 6-17 ans, en dehors des périodes de confinement, il est recommandé de pratiquer 60 min d’activité physique par jour, d’intensité modérée à élevée, en privilégiant les activités dynamiques et les exercices simples de souplesse et d’équilibre. Pendant le confinement, les recommandations sont les mêmes en fractionnant le temps d’activité par périodes de 10 à 20 min plusieurs fois par jour et bien réparties, avec maintien d’une intensité modérée sur au moins deux périodes de 10 min et renforcement musculaire deux fois par semaine. Pour les moins de 6 ans, il est recommandé 3 heures d’activité physique par jour que l’on soit confiné ou non confiné, soit 15 minutes par heures. Pour toutes les tranches d’âge, l’ANSES recommande, pour lutter contre la sédentarité, d’interrompre le temps assis toutes les 30 min au minimum, en pratiquant une activité même légère (marche de quelques mètres, exercices de souplesse et de renforcement musculaire), de mobiliser les masses musculaires et les articulations, même en position assise ou semi-allongée et de veiller à limiter le temps d’écran de loisirs et passif. Source : Avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Anses. 1er avril 2020. Source image : https://pixabay.com/fr/photos/course-%C3%A0-pied-sport-entrainement-776446/ Mise à disposition selon les termes de la licence Pixabay.

Quelles sources de protéines en 2050 ? Quels impacts sur l’environnement, la politique, l’économie, la santé ? Le tout en BD décryptée.

Sources de protéines en 2050 en BD : télécharger en pdf (350 K0) Sur le site www.nutritiondesseniors.fr, nous avons à plusieurs reprises insisté sur l’importance de bien couvrir ses besoins nutritionnels en protéines, tout au long de la vie. C’est pourquoi nous proposons la présente actualité : une BD intitulée « Manger vers le futur » et réalisée par la chaire ANCA (Aliment Nutrition Comportement Alimentaire). Cette chaire, partenariale d’AgroParisTech, a pour vocation de sensibiliser le plus grand nombre à une alimentation saine et durable. Elle construit des programmes innovants et ludiques pour éclairer les consommateurs sur les enjeux de l’alimentation avec l’aide d’experts scientifiques et de créatifs. « Manger vers le futur » est une BD en 32 planches de 9 dessins, suivant l’évolution pendant 40 ans des comportements alimentaires d’un groupe de 4 amis. Chaque protagoniste a son avis sur l’alimentation à adopter pour faire attention à la planète, pour être et rester en bonne santé ou pour profiter de la vie. Une BD qui questionne sur les sources de protéines d’ici à 2050, l’environnement, les enjeux politiques… sans partie pris ni moralisation Les thématiques suivantes sont abordées : – Alimentation durable – Système alimentaire – Elevage et environnement – Evolution des comportements alimentaires – Médicalisation de l’alimentation – Politiques alimentaires – Protéines animales et végétales – Consommation de viande et santé – Innovations alimentaires – Gastronomie Cette BD est disponible sur le site mangerverslefutur.org. Chaque épisode s’accompagne d’un décryptage permettant d’approfondir ces thématiques avec par exemple des interviews d’experts sous formats écrites, audio, ou vidéo, une frise chronologique interactive sur le rapport homme/animal au cours de l’histoire, des fiches recettes, un test pour déterminer son type de régime alimentaire, un faux guide du Fooding version 2050, etc. Source : mangerverslefutur.org Source image : mangerverslefutur.org créée par la chaire ANCA (Aliment Nutrition Comportement Alimentaire www.chaire-anca.org) ; auteur: Benjamin Hoguet (www.benhoguet.com) ; illustrateur: Madd (www.instagram.com/chezmadd/)

Recommandations nutritionnelles des plus de 65 ans : bouger plus ou manger moins de certains aliments

Recommandations nutritionnelles des plus de 65 ans : télécharger en pdf (350 K0) L’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a émis des recommandations pour l’actualisation des repères alimentaires du Programme National Nutrition Santé (PNNS) pour les femmes ménopausées et les hommes de plus de 65 ans. Dans ce nouvel avis d’expertise sur l’alimentation, l’ANSES explique que les femmes ménopausées de plus de 60 ans et les hommes de plus de 65 ans ont un métabolisme ralenti et, par conséquent, ont des besoins énergétiques (caloriques) diminués. Cependant, les besoins en nutriments (graisses, sucres, vitamines et minéraux) restent inchangés par rapport à la population adulte, avec, toutefois, des besoins en protéines légèrement supérieurs et évaluées à 1g/kg/j (contre 0 ,8g/kg/j pour l’adulte). L’ANSES rappelle également que la ménopause s’accompagne d’une diminution de certaines hormones (progestérone, œstrogènes) et ceci augmente le risque de fractures ostéoporotiques et de maladies cardiovasculaires. De même, chez les hommes de plus de 65 ans, le risque de pathologies chroniques, de fragilité et d’incapacités physiques et cognitives augmente. Or, l’alimentation et l’activité physique contribuent à la protection contre la sarcopénie (réduction de la masse musculaire, associée à une diminution de la force ou de la fonction musculaire), l’ostéoporose et le déclin cognitif. Pour couvrir leurs besoins nutritionnels, les femmes ménopausées de plus de 60 ans et les hommes de plus de 65 ans ont donc deux possibilités : • s’ils bougent plus, c’est-à-dire qu’ils suivent les recommandations d’activité physique pour les personnes de plus de 60 ans, ils peuvent continuer à manger les portions alimentaires recommandées aux adultes. • sinon, ils doivent manger moins… de certains aliments, et surtout ceux apportant beaucoup de calories et peu de nutriments comme les sucreries. D’autres aliments en revanche devront être autant consommés à 65 ans qu’entre 18 et 65 ans. Il s’agit : – des légumes et fruits frais pour leurs apports en vitamine C, fer, et en moindre mesure en zinc – des poissons gras pour leurs apports en EPA, DHA et iode – d’autres poissons, mollusques et crustacés pour leurs apports en iode et en moindre mesure en zinc – des féculents complets pour leurs apports en fer et en zinc Source : Avis de l’ANSES relatif à l’actualisation des repères alimentaires du PNNS pour les femmes dès la ménopause et les hommes de plus de 65 ans Source image : https://pixabay.com/fr/photos/en-bonne-sant%C3%A9-salades-aliments-1607692/

Pathologies bucco-dentaires et nutrition

télécharger en pdf (407 K0)   Avec l’avancée en âge, une diminution du potentiel masticatoire est souvent observée. Ceci peut être dû à de nombreux facteurs : le nombre, l’état et la mobilité des dents ; la diminution du flux salivaire ; le port éventuel de prothèses ; la présence d’une inflammation gingivale ou bien encore de pathologies de la muqueuse. Le nombre moyen de dents perdues augmente avec l’âge et varie entre 12 et 17 pour les personnes de plus de 65 ans. Ainsi 40 % de cette population a perdu la majorité de ses dents ! Cependant, pour maintenir une fonction masticatoire correcte et une bonne nutrition, 20 dents au minimum semblent nécessaires.   La perte de dents conduit à la modification du régime alimentaire et donc à l’exclusion de certains aliments comme les protéines animales et à la consommation excessive d’autres aliments comme les sucreries et à des prises alimentaires quantitativement inférieures aux niveaux recommandés. Les troubles buccaux et certaines pathologies comme la maladie d’Horton, de Parkinson, d’Alzheimer ou encore l’AVC, qui sont associés avec des troubles de la mastication et de la déglutition, sont également impliqués dans la perte de poids. En effet, la réduction du nombre de dents, un état dentaire non satisfaisant et simplement le vieillissement physiologique des tissus bucco-dentaires favorisent les régimes pauvres en fruits, en fibres, en protéines, et riches en glucides (sucres lents et rapides). De plus, chez les patients présentant un état dentaire défectueux, on observe des déficits en fer, en vitamines A, C, B9, B1, protéines ainsi qu’un risque accru du risque de morbidité et mortalité. En conséquence, les troubles masticatoires corrélés à une diminution de l’IMC et à une perte de poids, qui sont les indicateurs d’une dénutrition.   En conclusion, alors que santé et confort oraux sont des pré-requis à une fonction masticatoire correcte et à une bonne nutrition, l’état bucco-dentaire des sujets âgés est généralement défectueux Cette diminution du potentiel masticatoire influence le type d’alimentation de la personne âgée et impacte donc ses apports nutritionnels qualitatifs, quantitatifs, son confort et son bien-être et peuvent conduire à un état de dénutrition. (lien) ————————————————————————————————————————————————————————————————————————————— Source : Prévention bucco-dentaire chez les personnes âgées Direction Générale de la Santé SD2B- Marysette Folliguet. Mai 2006 Source image : « teeth-1560353_640 », mise à disposition selon les termes de la licence Pixabay.

La consommation de boissons en France

télécharger en pdf (350 K0) Notre corps est composé de presque 70 % d’eau. L’eau intervient dans de nombreuses fonctions notamment dans le transport des nutriments, le contrôle de la température et l’alimentation des organes et tissus. Il est donc très important de veiller à un équilibre entre les entrées et les pertes d’eau. Ainsi, une hydratation optimale est un facteur clef pour le fonctionnement correct des processus cognitifs et physiques. En France, il est recommandé d’avoir des apports en eau suffisant avec une attention particulière aux séniors, surtout en périodes de canicules. Une récente étude a permis de calculer la quantité totale d’eau provenant des aliments et des boissons et ainsi d’analyser les caractéristiques des habitudes de consommation de boissons chez des adultes français. Cette étude a été menée sur un grand échantillon puisque les sujets sont ceux qui ont participé à la cohorte NutriNet-Santé soit au total 94939 adultes. Les scientifiques ont calculé les apports en eau pour plusieurs groupes en fonction de l’âge, des saisons et des jours de la semaine à partir de 3 enregistrements alimentaires de 24h. Ils concluent que : L’apport moyen en eau est de 2,3 L chez l’homme et de 2,1 L chez la femme. La majorité des individus respecte donc les recommandations de l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) : 2,0 L pour les femmes et 2,5 L pour les hommes. De plus, 61,9 % de l’apport moyen en eau provient des boissons et 38,1 % des aliments soit légèrement plus bas que les indications données par l’EFSA. L’apport énergétique total moyen était de 1884 kcal/jour (2250 kcal/jour chez les hommes et 1783 kcal/jour chez les femmes) et la contribution relative aux boissons représentent en moyenne 8,3 %. L’eau est la boisson la plus consommée suivie par les boissons chaudes. L’alcool est en quatrième position pour les hommes et cinquième pour les femmes. Le nombre de catégories différentes de boissons consommées était positivement corrélé avec l’apport total en eau (r = 0,4) et avec l’apport énergétique total (r = 0,2). Cela laisse suggérer que la variété de boissons consommées est un indicateur des consommations d’aliments et de boissons plus élevées. La consommation de boissons et d’apport en eau varie avec l’âge et la saisonnalité. L’apport total en eau est le plus faible chez les 18-25 ans ainsi que chez les hommes âgés. Enfin, la consommation d’eau et de boisson en général est plus forte en été. Cette étude permet d’avoir une vue d’ensemble des caractéristiques des apports en eau en France. En conclusion, l’apport total en eau est en adéquation avec les recommandations de santé publique. ———————————————————————————————————————————————————- Source : Szabo de Edelenyi F et al. Characteristics of Beverage Consumption Habits among a Large Sample of French Adults: Associations with Total Water and Energy Intakes. Nutrients. 2016 8(10):e627 Source image : « bottle-2032980_640 », mise à disposition selon les termes de la licence Pixabay.

Attention aux régimes végétariens (et végans) !

télécharger en pdf (354 K0)   Les régimes végétariens ont souvent été associés à une diminution du risque de maladies et notamment des maladies coronariennes. Cependant, tous les végétaux ne sont pas nécessairement bénéfiques pour la santé, et il est important de bien équilibrer son alimentation pour ne pas perdre sur le plan musculaire les bénéfices acquis sur le plan cardiaques. C’est ce que montre une étude américaine publiée en 2017.   Des scientifiques ont analysé les données sur plus de 200000 professionnels de santé, exempts de maladies cardiovasculaires. Cette étude révèle qu’un régime alimentaire composé en majeure partie de végétaux n’est pas forcément lié à une réduction du risque de maladie cardiaque comparé à un régime faible en végétaux. Ainsi, les scientifiques ont voulu distinguer deux types de régimes végétaux : Le régime « sain » à base de graines et céréales non raffinées, de fruits, de légumes, de noix, d’huile végétale, de thé et de café. Le régime « moins sain » à base de jus de fruit, de graines raffinées, de pomme de terre, de boissons sucrées, et de sucreries et desserts.   Les résultats de cette étude montrent qu’en général, un régime alimentaire à base de végétaux semble associé à une faible incidence de maladies coronariennes sauf si le régime est riche en sucres et aliments raffinés. En effet, une forte adhérence au régime à base de végétaux « moins sains » est associée à un risque de maladie cardiaque accru de 32 % comparé à une faible adhésion à ce même régime. Le régime à base de végétaux « moins sains » est pauvre en antioxydants, en fibres et riches en graisses saturées ce qui peut ainsi conduire à l’apparition de maladies cardiovasculaires. Les participants suivant ce régime étaient plus jeunes et moins actifs.   Au contraire, une forte adhérence au régime à base de végétaux « sains » est associée à une diminution du risque cardiaque de 25% comparée à une faible adhésion à ce même régime. Il permet une alimentation riche en fibres, en anti-oxydants, en micronutriments et en faible taux de graisses saturées. Ceci permet d’améliorer le contrôle glycémique, la régulation d’insuline, le profil lipidique, la santé vasculaire et de réduire l’inflammation et la pression sanguine et permet ainsi de réduire le risque cardiovasculaire. Les participants favorisant ce régime semblent être plus vieux, plus actifs, et plus minces. Il faut donc être très vigilant concernant la composition des régimes suivis. Tout repose dans la diversité des aliments et l’équilibre des nutriments ! Quand on supprime la viande de son alimentation, il faut également jouer avec les équivalences alimentaires en termes de protéines pour apporter des protéines à haute valeur biologique qui permettront de répondre aux besoins de l’organisme. Par exemple, les œufs constituent de très bons apports, comme les mélanges de céréales et de légumineuses. De plus, pour prévenir des maladies cardiovasculaires, il est important de recommander de réduire l’apport de certains végétaux comme la pomme de terre, les graines raffinées ou encore les sucreries et d’augmenter celui de végétaux plus sains comme les fruits, les légumes, les légumineuses et céréales non raffinées. Vous trouverez plus d’infos sur le site www.nutritiondesseniors.fr pour couvrir ses besoins nutritionnels. ———————————————————————————————————————————————————— Source : Ambika Satija et al. Healthful and Unhealthful Plant-Based Diets and the Risk of Coronary Heart Disease in U.S. Adults. Journal of the American College of Cardiology. On line, June 17 2017 DOI: 10.1016/j.jacc.2017.05.047 Source image : « salad-791891_640 », mise à disposition selon les termes de la licence Pixabay.

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